L'orgue et le volcan: quand la machine explique la nature

Frédéric Le Blay

Résumé


Je souhaiterais présenter, dans le cadre de cette séance scientifique, quelques réflexions relatives à l’emploi d’une analogie mécaniciste dans un texte dont je prépare la réédition assortie d’un commentaire, le poème latin sur l’Etna.  Long de 640 hexamètres dactyliques environ, selon les manuscrits qui le transmettent, ce poème didactique peut être défini comme «un essai de vulgarisation scientifique analogue au De natura rerum, aux Phaenomena d’Aratos traduits par Cicéron, aux Astronomica de Manilius. Il a ceci de commun avec les autres, surtout avec le poème de Lucrèce, que l’auteur veut, lui aussi, paraître savant et dégagé des préjugés vulgaires, qu’il critique amèrement les croyances populaires, traite de menteur les poètes qui s’en inspirent ou les répandent et s’assigne la noble tâche de ne dire que le vrai et de délivrer les esprits des craintes superstitieuses.»

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